Voila venir la concrétisation d’une idée de dalles modulaires (Le premier concept est ici) pour constituer la base d’un décor de type vénitien (rues pavés et canaux) qui pourront ensuite supporter différents types de jeux de figurines fantasy bien sûr, mais aussi Sci-Fi et Fantastique. J’envisage déjà les parties de Carnevale, de Malifaux, ou d’Infinity qui pourront s’y dérouler, quand ce sera terminé, c’est-à-dire d’ici quelques années.
Palazzo Valteria : Encore plus grand !
Deuxième maquette en MDF de chez TT Combat : le Palazzo Valteria. Plus gros encore que la première (le Palazzo Magdalena), il est richement décoré de modénatures en cartons qui viennent donner du relief aux façades. Pour seulement 26£ vous avez un gros bâtiment qui peut vous évitez de longues heures d’impression 3D et fait le plus bel effet, même non peint.
Palazzo Magdalena : Un palais pour ma Venise
A l’occasion d’une commande de socles transparents (ceux de TT Combat sont plus épais que les autres et font bien plus cossus), pour obtenir le franco de port, j’ai commandé en plus quelques maisons en MDF découpé au laser pour voir quel effet cela ferait pour mon projet de Venise Modulaire.
L’avantage de ces décors, c’est qu’ils sont faciles à monter avec de la colle à bois, peu cher (environ 15£ pour ce modèle sauf si comme moi vous vous faites rattraper par la douane – merci le brexit !) et très adapté au jeu avec figurines (marches d’escalier larges, ouvertures surdimensionnées, toits peu pentus, et étages empilables).
J’imagine qu’avec un peu de peinture et quelques ‘améliorations’ (j’en ai vu qui rajoutent des tuiles faites dans du carton) ou des éléments de mobiliers imprimés en 3D et le tour est joué.
Seul problème : pour que la modèle soit adapté au jeu avec figurines, il est un peu surdimensionné, ce qui fait qu’il n’est pas tout à fait à l’échelle des dalles de la Venise modulaire. Celui-ci fait une base de 16 x 19 cm, ce qui déborde un peu de ma trame de 10 x 10 cm. Mais je pense que le désavantage est minime. Je ferai un essai lorsque j’aurais fabriqué quelques dalles…
Pour conclure, un très bon produit au niveau qualité / prix qui peut facilement concurrencer des bâtiments imprimés en 3D, certainement plus détaillés, mais peut-être moins pratiques… Mais surtout plus rapide à obtenir !
Venise Modulaire : Un mois d’impression plus tard…
L’imprimante 3D a tourné tout le mois pour produire les 41 éléments qui font le revêtement de la dalle représentant une placette entourée de rues et bordée de quais. Vous pouvez la voir ci-dessus toute collée et en cours de masticage avant la mise en peinture. L’idée c’est qu’il y ait un peu de relief pour que l’on discerne bien les composants (voirie, trottoir, mur de quais, bouches d’égout), mais sans être trop marqué pour que l’on puisse les ranger facilement en empilement, y poser dessus des bâtiments qui peuvent “mordre” sur les voiries, et être un peu “intemporelle” pour être utilisable aussi bien en fantasy, en contemporain, qu’en SF (Quoi de plus proche de Venise que Naboo ?)
Venise Modulaire : Qui ne change pas d’avis ?
Bon, alors, finalement, j’ai fait quelques essais avec des impressions 3D et j’avoue que le rendu est tellement sympa que je pense que je vais changer d’idée pour réaliser le revêtement de surface des dalles. Si vous vous rappelez l’article précédent, je comptais graver les pavés directement dans le polystyrène. Mais finalement, je pense que je vais plutôt coller dessus des tuiles imprimées en 3D, au risque d’être peut-être plus répétitif.
Mais je pourrais toujours apporter des modifications à la green stuff sur les impressions 3D, rajouter ici des flaques de boue, des bouches d’égoût, et surtout masquer les raccords des différentes tuiles plastiques. Le rendu semble prometteur, bien qu’il faille environ 1 heure d’impression pour sortir chaque pièce.
Pour info, l’impression complète de la dalle de placette devrait utiliser 12 éléments pour les quais, 5 éléments pour les trottoirs (je compte les 4 petits angles pour un seul en temps d’impression), 8 éléments pour la place centrale et 36 éléments pour les rues. Ce qui nous fait un total de 61 éléments donc environ 60 heures d’impression ! Plus d’une semaine à temps plein ! Mais quand on aime, on ne compte pas…