Les soldes de noël sur Steam ou Epic Games ont du bon. J’ai pu mettre la main à prix réduit sur Star Wars Squadrons, sorti au mois d’octobre. Fallait bien que je me remettre un peu au joystick avant de m’atteler à Flight Simulator… Bon d’accord rien à voir. Si pour l’un il faut passer son brevet de pilote et acheter un équipement complet manche et palonnier (j’exagère), pour l’autre une manette et un petit tutoriel suffisent.
Et c’est là toute la réussite de ce jeu. D’habitude dans les jeux de combats spatiaux ou aériens, j’ai toujours beaucoup de mal à cibler les ennemis et surtout à les suivre dans leurs évolutions en dogfight. Ici, il semble qu’ils aient trouvé la solution. Je n’ai jamais eu l’impression d’être perdu et j’ai même eu l’impression de voler en formation avec mes coéquipiers (en fait, c’est eux qui vous suivent et non l’inverse).
De plus, Le vide spatial est meublé avec tout un tas d’éléments qui rendent impressionnants les vols au raz d’un croiseur impérial, au cœur des tirs de barrage des turbolasers, dans un entrecroisement de chasseurs TIE et de X-Wings ou à travers l’enchevêtrement d’une station spatiale. La tension est vraiment là, palpable. On ressent vraiment le besoin de gérer la puissance des ses réacteurs, de la rediriger sur les boucliers lorsque un ennemi vous a pris en grippe, de la mettre sur les lasers pour augmenter la cadence de tir lorsque vous en avez un dans le viseur. Mais tout cela se fait très simplement.
Un excellent premier contact donc, au bout de la première mission qui, en guise d’introduction vous mets tour à tour aux commandes d’un TIE puis d’un X-Wing. C’est beau, bien scénarisé et prenant… A voir si ces bonnes premières impressions perdurent à long terme…