L’automne est de retour et avec lui il est temps de colmater la première dalle de la Venise modulaire. Le but est de créer un “fondu” des différentes pièces d’impression 3D entre elles de façon qu’après peinture la dalle apparaisse d’un seul bloc. Ne pas oublier de mettre son tablier car le pastis est en vue (en marseillais : la pagaille, la tâche)
Meubles 3D : Le laboratoire du savant fou
Je complète l’impression 3D des stretchs goal du kickstarter “28mm Modular Sci-fi Buildings and Scenery” de Hayland Terrains. Il m’en reste encore une bonne série à imprimer (48 fichiers). Je suis dessus depuis maintenant un bon moment mais il y avait une quantité astronomique d’éléments mobilier à imprimer : plus de 300 fichiers. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’avais pledgé à l’époque, me rendant pas bien compte du temps qu’il faudrait pour tout sortir…
J’ai par ailleurs commencé à peindre ces éléments mobiliers en attendant de pouvoir les utiliser en jeu. J’ai commencé par les mobiliers fantasy, étant le setting le plus utilisé. C’est sûr que le laboratoire Sci-fi viendra bien après le mobilier de la taverne médiévale, dans l’ordre de priorité de peinture. Je vous montrerais ça bientôt…
Venise Modulaire : Un mois d’impression plus tard…
L’imprimante 3D a tourné tout le mois pour produire les 41 éléments qui font le revêtement de la dalle représentant une placette entourée de rues et bordée de quais. Vous pouvez la voir ci-dessus toute collée et en cours de masticage avant la mise en peinture. L’idée c’est qu’il y ait un peu de relief pour que l’on discerne bien les composants (voirie, trottoir, mur de quais, bouches d’égout), mais sans être trop marqué pour que l’on puisse les ranger facilement en empilement, y poser dessus des bâtiments qui peuvent “mordre” sur les voiries, et être un peu “intemporelle” pour être utilisable aussi bien en fantasy, en contemporain, qu’en SF (Quoi de plus proche de Venise que Naboo ?)
Fantasy Stunners : Poupées russes
Arrivées dans un colis provenant de Russie, alors que le Kickstarter avait été lancé par une société de l’Illinois, ce déballage, comme l’ouverture de poupées russes, révèle quelques surprises. Rien de bien grave mais qui nécessite tout de même d’être signalé pour faire les prochains pledges en toute connaissance de causes.
Je pensais avoir commandé des “high quality resin miniatures”, mais il s’avère en fait que s’il s’agit bien de résine, il s’agit surtout d’impression 3D en résine et non de moulages en résine. La différence sur le niveau de détail est flagrante. Ci-dessous à gauche la résine imprimée en 3D et à droite une figurine de Heresy Lab en résine moulée (ou injectée).
Si le résultat de l’impression résine est relativement propre, il ne rend pas honneur aux rendus 3D du Kickstarter. L’enseignement à en tirer est double :
– bien faire la distinction entre résine imprimée ou moulée lorsque l’on pledge sur un KS de fichier STL dans lequel vous est proposé une option pour avoir les figurines en physique.
– prendre en compte, lorsque l’on pledge sur un KS de fichier STL, la différence entre le résultat après impression et celui des rendus 3D.
Cela évitera les déconvenues à l’avenir.
Pour ce qui est des modèles, je vous laisse juger… En tout cas cela me laisse encore pas mal de doutes sur l’opportunité d’acheter une imprimante résine pour imprimer des figurines. Autant pour les décors et bâtiments où le niveau de détail est faible, je ne dis pas. Mais dans ce cas, la technique du dépôt de filament est plus facile pour un résultat adapté à cet usage. Cela évite odeur, vapeurs toxiques et autres agréments de la résine… On verra dans quelques années. Cela évolue vite.
Venise Modulaire : Qui ne change pas d’avis ?
Bon, alors, finalement, j’ai fait quelques essais avec des impressions 3D et j’avoue que le rendu est tellement sympa que je pense que je vais changer d’idée pour réaliser le revêtement de surface des dalles. Si vous vous rappelez l’article précédent, je comptais graver les pavés directement dans le polystyrène. Mais finalement, je pense que je vais plutôt coller dessus des tuiles imprimées en 3D, au risque d’être peut-être plus répétitif.
Mais je pourrais toujours apporter des modifications à la green stuff sur les impressions 3D, rajouter ici des flaques de boue, des bouches d’égoût, et surtout masquer les raccords des différentes tuiles plastiques. Le rendu semble prometteur, bien qu’il faille environ 1 heure d’impression pour sortir chaque pièce.
Pour info, l’impression complète de la dalle de placette devrait utiliser 12 éléments pour les quais, 5 éléments pour les trottoirs (je compte les 4 petits angles pour un seul en temps d’impression), 8 éléments pour la place centrale et 36 éléments pour les rues. Ce qui nous fait un total de 61 éléments donc environ 60 heures d’impression ! Plus d’une semaine à temps plein ! Mais quand on aime, on ne compte pas…