Je continue opiniâtrement ma peinture des figurines de Descent V2. J’en ai fait 92 avec ces trois là. Je me rends compte que la photo ne rends vraiment pas compte des nuances. Il faut vraiment que je me consacre à la réalisation d’une “light box” pour pouvoir prendre des photos avec un éclairage qui permettra d’apprécier un peu mieux le travail réalisé…
Fantasy Stunners : Poupées russes
Arrivées dans un colis provenant de Russie, alors que le Kickstarter avait été lancé par une société de l’Illinois, ce déballage, comme l’ouverture de poupées russes, révèle quelques surprises. Rien de bien grave mais qui nécessite tout de même d’être signalé pour faire les prochains pledges en toute connaissance de causes.
Je pensais avoir commandé des “high quality resin miniatures”, mais il s’avère en fait que s’il s’agit bien de résine, il s’agit surtout d’impression 3D en résine et non de moulages en résine. La différence sur le niveau de détail est flagrante. Ci-dessous à gauche la résine imprimée en 3D et à droite une figurine de Heresy Lab en résine moulée (ou injectée).
Si le résultat de l’impression résine est relativement propre, il ne rend pas honneur aux rendus 3D du Kickstarter. L’enseignement à en tirer est double :
– bien faire la distinction entre résine imprimée ou moulée lorsque l’on pledge sur un KS de fichier STL dans lequel vous est proposé une option pour avoir les figurines en physique.
– prendre en compte, lorsque l’on pledge sur un KS de fichier STL, la différence entre le résultat après impression et celui des rendus 3D.
Cela évitera les déconvenues à l’avenir.
Pour ce qui est des modèles, je vous laisse juger… En tout cas cela me laisse encore pas mal de doutes sur l’opportunité d’acheter une imprimante résine pour imprimer des figurines. Autant pour les décors et bâtiments où le niveau de détail est faible, je ne dis pas. Mais dans ce cas, la technique du dépôt de filament est plus facile pour un résultat adapté à cet usage. Cela évite odeur, vapeurs toxiques et autres agréments de la résine… On verra dans quelques années. Cela évolue vite.
Guild Ball : La fille des faucons
Allez, il en reste plus beaucoup à “déboiter”. On attaque les guildes “atypiques” avec la guilde des fauconniers. Une thématique très amérindienne pour un art caractéristique de la noblesse médiévale. Curieux. Des figurines pas hyper originales, à part l'”homme volant” mais tout de même bien sculptée et un peu mieux moulées que les précédentes.
Guild Ball : Il faut payer le joueur de flûte
Ah ! Que serait Warhammer sans les râtiers ! Vous allez me dire, Guild Ball n’est pas dans le monde de Warhammer. C’est vrai, mais regardez le lien : Râtier – Guild Ball – Blood Bowl – Warhammer. Et voilà ! Il nous manquerait plus que la faction des prostituées ou des mendiants pour être complets. Et bien en fait, cette faction regroupe un peu tout cela. La crème de la société.
Votre équipe se compose donc d’un dératiseur à l’odeur pestilentielle, d’une prostituée au manteau de vermine, d’une vieille sorcière aux bubons purulents, d’un genre de quasimodo pestiféré et d’un gros rat pour faire office de mascotte. Votre but-totem, c’est une bouche d’égout et votre terrain, le résidu d’un caniveau. Quant au ballon, j’ose à peine l’identifier (une souris boursoufflée). Pour relever le niveau tout de même, Piper, le joueur de flûte qui joue le prince des mendiants… Faut donc avoir un sacré niveau d’humour-propre pour jouer cette faction !
En plus de cela, je trouve là encore les figurines pas au niveau des autres, dans la même veine de plastique de celles de la guilde des cuisiniers. Probablement le même fournisseur. Je vous laisse juge…
Paintquest : Motivation, Archivage et Partage
Quand on a plus de 5500 figurines à peindre (au dernier recensement), il en faut beaucoup pour se motiver et garder le focus sur un projet en particulier. Tâche particulièrement difficile pour un touche-à-tout comme moi. Heureusement, les membres de la communauté de Colorfulminis ont développé une application web (utilisable aussi sur mobile) appelée PaintQuest qui rempli à merveille deux rôles essentiels pour le peintre et le collectionneur : motiver à peindre et archiver le résultat de ses peintures. Le tout de manière ludique.
Le principe est simple : votre avatar (voir fiche de personnage ci dessus) va devoir remplir des quêtes consistant à peindre des figurines et il gagnera des points d’expérience ce faisant. Pour ne pas se disperser, il devra se concentrer sur quatre quêtes (projet de peinture) maximum, pour lequelles il va faire, au préalable, l’inventaire des figurines à peindre et les répartir en missions composant la quête. Ensuite, à chaque fois qu’il peint une figurine, il score son avancée dans la quête et peut aussi poster la photo de la figurine réalisée.
Lorsque toutes les missions d’une quête sont faites, cela achève la quête et le personnage peut commencer une nouvelle quête. On ne peut donc pas se disperser, sachant que seulement quatre quêtes peuvent être ouvertes en même temps.
De plus, au fur et à mesure que vous postez des photos sur les missions réalisées, votre portfolio se remplit et vous avez ensuite accès à une galerie de toutes les figurines que vous avez peintes. Moi je rentre aussi au préalable une photo de la figurine que j’ai à peindre, que je remplace ensuite par celle que j’ai peinte. Cela me permets de la retrouver rapidement, plutôt qu’avec seulement son nom.
En plus de toutes ces fonctionnalités, vous pouvez aussi (si vous êtes inscrit) partager avec la communauté de peintre (qui se compte actuellement à plus de 450), aller voir leur progression, leur galerie et discuter avec eux à la taverne (le forum de Colorfulminis) si vous le souhaitez. Moi je suis un peu trop sauvage…
En tout cas merci beaucoup à la communauté d’avoir développé cet outil qui me paraît maintenant indispensable… Et pour ceux qui voudraient voir ma galerie, je pense que c’est accessible même si vous n’êtes pas inscrit… Enjoy !
Guild Ball : La récolte de pépé
Retour sur la deuxième équipe de ma faction préférée : les paysans. Avec deux pièces particulièrement croustillantes : Le goal constitué d’un cochon qui prend le bain dans son auge et la mascotte, avec un baudet lourdement chargé.
Guild Ball : L’enfer des fourneaux
Aiguisez couteaux, hachoirs et autres lames, car les cuisiniers déboulent sur le terrain de jeu. Une faction qui va bien avec celle des bouchers, mais comporte plus de poèles et pelles à tarte que d’ustensiles pointus.
Ces figurines qui font partie des moins fines de celles que j’ai déballées jusqu’à présent. Peut-être un changement de fabriquant, mais vous le constaterez comme moi sur les photos, ce n’est pas du même niveau que ce qu’on a vu précédemment.
Bref une petite déception, car cette faction aurait pu être parmi mes préférées de part sa thématique. On verra si le problème se confirme à la peinture (un jour leur tour viendra…)
28 : Webzine en mm
Voila un webzine qui aurait aussi pu s’appeler 32 pour la taille des figurines auquel il est principalement consacré. La précision du titre ne représente que mal l’éclectisme des sujets abordés, même s’ils sont tous en lien de plus ou moins près avec le monde de la figurine. Pour apprécier, juste au sommaire du premier numéro (28.1 ?) : des essais, des focus sur le travail d’un artiste, des interviews, du contexte (fluff) original, des tutos, des dioramas, des conversions, de la sculpture, du weathering, de la peinture, de la peinture et encore de la peinture, sur figurine, mais aussi sur toile ou autres supports.
De quoi en prendre plein les mirettes sur près de 150 pages à chaque numéro. Et pour compenser le fait que c’est dans la langue de Shakespeare, le tout est en téléchargement gratuit (ici). Trois numéros sont déjà parus, mais il ne m’en a pas fallut plus de deux pour devenir accro. En fait dès que j’ai vu une image d’un tuto qui pourrait fort bien illustrer ce sur quoi je veux aboutir avec mon projet de Venise Modulaire (ci-dessous)…
La plupart des articles sont en lien avec les figurines de Games Workshop, que ce soit pour AOS ou 40 K, et c’est bien là un des points qui pourraient être développé par les rédacteurs de 28 : l’ouverture sur d’autres types de figurines et de jeu. Mais ne boudons pas notre plaisir et j’ai juste hâte que paraisse le n°28 de 28…
Figurinistique : La messe de la figurine
Il y a quelques émissions sur Youtube que je regarde très régulièrement. L’une d’entre elle est Figurinistique du Culte du D qui sort chaque dimanche soir un opus qui fait le tour de l’actualité figurinistique (c’est le cas de le dire) sur tous les horizons : Nouvelles sorties, Kickstarters, Impression 3D, Chaines Youtube, Compte instagram de peintres, et pour finir, une revue des figurines peintes par les abonnés à la chaîne.
La première partie est celle qui m’intéresse le plus, mais la deuxième ne manque pas de charme non plus car les peintres qui envoient leurs œuvres sur cette chaine ne sont pas des monomaniaques de Warhammer ou de 40 K et on peut y voir plein de figurines d’horizons différents. C’est aussi ce que j’aime dans le Culte du D, c’est qu’il ne parle pas que (et parfois pas du tout) de Games Workshop. Il illustre bien l’adage “il n’y a pas que Games dans le game !”.
La partie actualité m’a fait découvrir par mal de marques, de projets et de peintres qui, souvent, n’ont pas l’éclairage qu’ils méritent. Il ne manque à ce panorama qu’une partie jeu de plateau (abordé parfois dans la partie projets KS), ou une partie Diorama pour en faire l’idéal rêvé de l’émission d’actualité hebdomadaire.
Ainsi donc un peu de prosélytisme figurinistique ne fait pas de mal et je vous invite avec moi à attendre avec impatience vers 19h le dimanche soir la mise en ligne de l’émission et à l’écouter religieusement….
Impression 3D : Présentoir à Figurine
Rien de plus satisfaisant que d’avoir une vitrine de figurine bien rangée. Le problème principal pour présenter des figurines dans une vitrine, c’est comment faire pour que celles de derrière soit aussi visibles que celles de devant. Une des solutions peut être de surélever l’arrière plan pour qu’il soit moins masqué par le premier plan. Une autre solution est de les disposer en quinconce pour s’affranchir là encore du masque créé par le premier plan.
Les petits présentoirs que j’imprime en 3D mettent en œuvre en même temps ces deux solutions : surélévation et mise en quinconce de l’arrière plan. Ils sont dérivés d’un présentoir que j’ai trouvé sur Thingiverse (ci dessous).
Je l’ai découpé, transformé et agrandi sur le logiciel 3D de mon imprimante (une Flashforge Creator Pro, au fait) pour en faire plusieurs modèles qui conviennent parfaitement à mes vitrines et aux socles de mes figurines. J’ai donc des modèles sur 2 lignes à 7 emplacement de 25 mm, des 2 lignes de 6 emplacement de 25 mm, des 3 lignes à 7 emplacement de 25 mm, des 3 lignes à 5 emplacements de 25 mm et des 3 lignes à 7 emplacement de 20 mm. Si il y en a d’entre vous que cela tente, je peux vous envoyer les fichiers…