Voila venir la concrétisation d’une idée de dalles modulaires (Le premier concept est ici) pour constituer la base d’un décor de type vénitien (rues pavés et canaux) qui pourront ensuite supporter différents types de jeux de figurines fantasy bien sûr, mais aussi Sci-Fi et Fantastique. J’envisage déjà les parties de Carnevale, de Malifaux, ou d’Infinity qui pourront s’y dérouler, quand ce sera terminé, c’est-à-dire d’ici quelques années.
Palazzo Valteria : Encore plus grand !
Deuxième maquette en MDF de chez TT Combat : le Palazzo Valteria. Plus gros encore que la première (le Palazzo Magdalena), il est richement décoré de modénatures en cartons qui viennent donner du relief aux façades. Pour seulement 26£ vous avez un gros bâtiment qui peut vous évitez de longues heures d’impression 3D et fait le plus bel effet, même non peint.
Venise Modulaire : Le temps du colmatage
L’automne est de retour et avec lui il est temps de colmater la première dalle de la Venise modulaire. Le but est de créer un “fondu” des différentes pièces d’impression 3D entre elles de façon qu’après peinture la dalle apparaisse d’un seul bloc. Ne pas oublier de mettre son tablier car le pastis est en vue (en marseillais : la pagaille, la tâche)
Meubles 3D : Le laboratoire du savant fou
Je complète l’impression 3D des stretchs goal du kickstarter “28mm Modular Sci-fi Buildings and Scenery” de Hayland Terrains. Il m’en reste encore une bonne série à imprimer (48 fichiers). Je suis dessus depuis maintenant un bon moment mais il y avait une quantité astronomique d’éléments mobilier à imprimer : plus de 300 fichiers. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’avais pledgé à l’époque, me rendant pas bien compte du temps qu’il faudrait pour tout sortir…
J’ai par ailleurs commencé à peindre ces éléments mobiliers en attendant de pouvoir les utiliser en jeu. J’ai commencé par les mobiliers fantasy, étant le setting le plus utilisé. C’est sûr que le laboratoire Sci-fi viendra bien après le mobilier de la taverne médiévale, dans l’ordre de priorité de peinture. Je vous montrerais ça bientôt…
Venise Modulaire : Qui ne change pas d’avis ?
Bon, alors, finalement, j’ai fait quelques essais avec des impressions 3D et j’avoue que le rendu est tellement sympa que je pense que je vais changer d’idée pour réaliser le revêtement de surface des dalles. Si vous vous rappelez l’article précédent, je comptais graver les pavés directement dans le polystyrène. Mais finalement, je pense que je vais plutôt coller dessus des tuiles imprimées en 3D, au risque d’être peut-être plus répétitif.
Mais je pourrais toujours apporter des modifications à la green stuff sur les impressions 3D, rajouter ici des flaques de boue, des bouches d’égoût, et surtout masquer les raccords des différentes tuiles plastiques. Le rendu semble prometteur, bien qu’il faille environ 1 heure d’impression pour sortir chaque pièce.
Pour info, l’impression complète de la dalle de placette devrait utiliser 12 éléments pour les quais, 5 éléments pour les trottoirs (je compte les 4 petits angles pour un seul en temps d’impression), 8 éléments pour la place centrale et 36 éléments pour les rues. Ce qui nous fait un total de 61 éléments donc environ 60 heures d’impression ! Plus d’une semaine à temps plein ! Mais quand on aime, on ne compte pas…
Venise modulaire : De la théorie à la pratique
Maintenant que nous avons des plans pour les différents modules, il faut passer à la pratique et envisager comment réaliser les dalles modulaires. Pour ce qui est du matériaux, je pense faire des tuiles relativement légères avec une base de médium 3mm d’épaisseur découpé à 30 x 30 cm. Pour donner l’épaisseur nécessaire aux quais, je vais utiliser des plaques de polystyrène extrudé de 3 cm d’épaisseur.
C’est léger et facile à découper. Autre avantage, on peut facilement y graver des pavés en utilisant un petit outil fabriqué avec la virole d’un pinceau découpé. Cela donne un aspect qui est moins régulier qu’une impression 3D et une fois peint cela donne un résultat sympathique comme dans ce tuto de la chaine Scale Modelling Dasboat. Impressionnant ? non ?
Une fois la texture des pavés appliqués, il ne restera plus qu’à le mettre en peinture pour obtenir un résultat satisfaisant. Première étape, dessiner un schéma de texture à l’échelle 1 pour se rendre compte de ce que cela pourrait donner. En alternant les gravures dans un sens et dans un autre, on peut faire ressortir les trottoirs par rapport à la voie, malgré que cela resterait sur le même plan. J’ai donc pris mon crayon et fait des essais sur la plaque de médium (ce qui n’est pas le plus intelligent, car le dessin sera recouvert ensuite par le polystyrène collé dessus).
L’idée de faire des plaques d’égout est venue de la marque laissée par les serres joints sur la première plaque que j’ai collé (voir la première image). Un autre problème c’est les flans de la plaque de polystyrène qui, lorsqu’elle est découpée au cutter, portent des marques d’arrachement qui du coup, rendent impossible la gravure des pierres sur le côté des dalles, censés représenter les murs des canaux. (cf ci-dessous)
Du coup, j’ai eu l’idée de laisser une engravure de 5 mm dans laquelle je pourrais coller un morceau de polystyrène découpée en tranche émincée présentant le côté lisse du polystyrène sur le dessus. Ainsi, je pourrais graver les flancs comme le dessus de la dalle.
Je n’ai pas encore décidé si je fais les trottoir en surépaisseur par rapport à la voie, soit avec du polystyrène de 2 ou 3 mm ou bien avec des impressions 3D de faible épaisseur collé par dessus. D’ailleurs, j’envisage aussi d’essayer de coller des impressions 3D de murs en pierre sur les flancs à la place du polystyrène. Ce sera la prochaine étape sur le prototype avant de commencer la production des autres dalles. A suivre…
28 : Webzine en mm
Voila un webzine qui aurait aussi pu s’appeler 32 pour la taille des figurines auquel il est principalement consacré. La précision du titre ne représente que mal l’éclectisme des sujets abordés, même s’ils sont tous en lien de plus ou moins près avec le monde de la figurine. Pour apprécier, juste au sommaire du premier numéro (28.1 ?) : des essais, des focus sur le travail d’un artiste, des interviews, du contexte (fluff) original, des tutos, des dioramas, des conversions, de la sculpture, du weathering, de la peinture, de la peinture et encore de la peinture, sur figurine, mais aussi sur toile ou autres supports.
De quoi en prendre plein les mirettes sur près de 150 pages à chaque numéro. Et pour compenser le fait que c’est dans la langue de Shakespeare, le tout est en téléchargement gratuit (ici). Trois numéros sont déjà parus, mais il ne m’en a pas fallut plus de deux pour devenir accro. En fait dès que j’ai vu une image d’un tuto qui pourrait fort bien illustrer ce sur quoi je veux aboutir avec mon projet de Venise Modulaire (ci-dessous)…
La plupart des articles sont en lien avec les figurines de Games Workshop, que ce soit pour AOS ou 40 K, et c’est bien là un des points qui pourraient être développé par les rédacteurs de 28 : l’ouverture sur d’autres types de figurines et de jeu. Mais ne boudons pas notre plaisir et j’ai juste hâte que paraisse le n°28 de 28…