Retour sur la deuxième équipe de ma faction préférée : les paysans. Avec deux pièces particulièrement croustillantes : Le goal constitué d’un cochon qui prend le bain dans son auge et la mascotte, avec un baudet lourdement chargé.
Guild Ball : L’enfer des fourneaux
Aiguisez couteaux, hachoirs et autres lames, car les cuisiniers déboulent sur le terrain de jeu. Une faction qui va bien avec celle des bouchers, mais comporte plus de poèles et pelles à tarte que d’ustensiles pointus.
Ces figurines qui font partie des moins fines de celles que j’ai déballées jusqu’à présent. Peut-être un changement de fabriquant, mais vous le constaterez comme moi sur les photos, ce n’est pas du même niveau que ce qu’on a vu précédemment.
Bref une petite déception, car cette faction aurait pu être parmi mes préférées de part sa thématique. On verra si le problème se confirme à la peinture (un jour leur tour viendra…)
28 : Webzine en mm
Voila un webzine qui aurait aussi pu s’appeler 32 pour la taille des figurines auquel il est principalement consacré. La précision du titre ne représente que mal l’éclectisme des sujets abordés, même s’ils sont tous en lien de plus ou moins près avec le monde de la figurine. Pour apprécier, juste au sommaire du premier numéro (28.1 ?) : des essais, des focus sur le travail d’un artiste, des interviews, du contexte (fluff) original, des tutos, des dioramas, des conversions, de la sculpture, du weathering, de la peinture, de la peinture et encore de la peinture, sur figurine, mais aussi sur toile ou autres supports.
De quoi en prendre plein les mirettes sur près de 150 pages à chaque numéro. Et pour compenser le fait que c’est dans la langue de Shakespeare, le tout est en téléchargement gratuit (ici). Trois numéros sont déjà parus, mais il ne m’en a pas fallut plus de deux pour devenir accro. En fait dès que j’ai vu une image d’un tuto qui pourrait fort bien illustrer ce sur quoi je veux aboutir avec mon projet de Venise Modulaire (ci-dessous)…
La plupart des articles sont en lien avec les figurines de Games Workshop, que ce soit pour AOS ou 40 K, et c’est bien là un des points qui pourraient être développé par les rédacteurs de 28 : l’ouverture sur d’autres types de figurines et de jeu. Mais ne boudons pas notre plaisir et j’ai juste hâte que paraisse le n°28 de 28…
Figurinistique : La messe de la figurine
Il y a quelques émissions sur Youtube que je regarde très régulièrement. L’une d’entre elle est Figurinistique du Culte du D qui sort chaque dimanche soir un opus qui fait le tour de l’actualité figurinistique (c’est le cas de le dire) sur tous les horizons : Nouvelles sorties, Kickstarters, Impression 3D, Chaines Youtube, Compte instagram de peintres, et pour finir, une revue des figurines peintes par les abonnés à la chaîne.
La première partie est celle qui m’intéresse le plus, mais la deuxième ne manque pas de charme non plus car les peintres qui envoient leurs œuvres sur cette chaine ne sont pas des monomaniaques de Warhammer ou de 40 K et on peut y voir plein de figurines d’horizons différents. C’est aussi ce que j’aime dans le Culte du D, c’est qu’il ne parle pas que (et parfois pas du tout) de Games Workshop. Il illustre bien l’adage “il n’y a pas que Games dans le game !”.
La partie actualité m’a fait découvrir par mal de marques, de projets et de peintres qui, souvent, n’ont pas l’éclairage qu’ils méritent. Il ne manque à ce panorama qu’une partie jeu de plateau (abordé parfois dans la partie projets KS), ou une partie Diorama pour en faire l’idéal rêvé de l’émission d’actualité hebdomadaire.
Ainsi donc un peu de prosélytisme figurinistique ne fait pas de mal et je vous invite avec moi à attendre avec impatience vers 19h le dimanche soir la mise en ligne de l’émission et à l’écouter religieusement….
Guild Ball : Terrain Pack
Voila l’unboxing d’une extension qui n’est clairement pas indispensable, mais bon. La subtilité de SFG, c’est de mettre dans la boite de base Coup d’Envoi, deux équipes (les maçons et les brasseurs), le plateau de jeu et des punchs pour représenter les éléments de terrain. Puis de sortir une extension pour remplacer ces punchs par des éléments de décor en 3D, qui clairement auraient pu être incorporés dans la boite de base…
Par la suite, chaque extension dans laquelle se trouve une équipe comporte aussi le but, le terrain et le ballon de la faction. Ce qui fait de cette extension une exception par rapport aux autres et clairement un add-on qui aurait dû être dans la boite de base.
Je vous laisse admirer les pièces sorties de la boite, qui peuvent toujours être utilisées comme accessoires pour meubler une table d’un autre jeu.
Guild Ball : l’Honnête Terre
Les vacances sont finies et le boulot reprenant, le rythme des articles diminue drastiquement, vous m’en excuserez. Toujours est-il que j’ai trouvé le temps de poster ce petit unboxing qui continue ma découverte de la gamme de Guild Ball avec cette boite de la faction des Fermiers.
Je sais pas vous, mais moi, jouer des fermiers dans un jeu de fantasy, ça me fait toujours triper. Y’en a qui sont attirés par les gros héros bardés d’armes et d’armure (pour ceux-là, il y a la guilde des forgerons), moi j’aime jouer les gens du coin, ceux qui payent pas de mine, que tu vois presque pas, jusqu’au jour où tu te prends une grosse citrouille en pleine tête lancé par un mec avec sa fourche, sorti de nulle-part.
Ma figurine préférée reste celle de la mascotte : le coq évidemment accompagné de ses ses poules en guise de cheerleaders… Les voici dessous en détail pour bien les voir.
Impression 3D : Présentoir à Figurine
Rien de plus satisfaisant que d’avoir une vitrine de figurine bien rangée. Le problème principal pour présenter des figurines dans une vitrine, c’est comment faire pour que celles de derrière soit aussi visibles que celles de devant. Une des solutions peut être de surélever l’arrière plan pour qu’il soit moins masqué par le premier plan. Une autre solution est de les disposer en quinconce pour s’affranchir là encore du masque créé par le premier plan.
Les petits présentoirs que j’imprime en 3D mettent en œuvre en même temps ces deux solutions : surélévation et mise en quinconce de l’arrière plan. Ils sont dérivés d’un présentoir que j’ai trouvé sur Thingiverse (ci dessous).
Je l’ai découpé, transformé et agrandi sur le logiciel 3D de mon imprimante (une Flashforge Creator Pro, au fait) pour en faire plusieurs modèles qui conviennent parfaitement à mes vitrines et aux socles de mes figurines. J’ai donc des modèles sur 2 lignes à 7 emplacement de 25 mm, des 2 lignes de 6 emplacement de 25 mm, des 3 lignes à 7 emplacement de 25 mm, des 3 lignes à 5 emplacements de 25 mm et des 3 lignes à 7 emplacement de 20 mm. Si il y en a d’entre vous que cela tente, je peux vous envoyer les fichiers…
Guild Ball : Forgé dans l’acier
Quand SFG a annoncé l’arrêt de sa gamme de figurine Guild Ball, je venais la semaine auparavant d’acquérir la boite de base, et après avoir fait une partie, décidé de m’investir plus dans ce jeu qui m’apparaissait plus tactique que son concurent Blood Bowl. C’est au début surtout les figurines qui m’intéressaient : pensez vous ! des figurines d’artisans ! La thématique des guildes s’affrontant les unes contre les autres et finalement la jouabilité tactique des règles avec activation alternée m’ont séduit.
Donc, dès l’annonce de SFG d’arrêter la gamme, et surtout de solder à -60% la totalité de leurs figurines, je me suis rué sur leur site et j’ai fait l’acquisition de tout ce qui était encore disponible…
Je n’ai pas encore tout déballé. Alors, je vous fais partager ici ces “unboxing” de figurines à travers une galerie photo de cette boite de Forgerons, le premier d’une bonne série. Au fait : une équipe de Guild Ball se compose toujours de 6 joueurs (dont souvent une mascotte), d’un totem “but”, d’un élément de décor et d’un ballon.
Impression 3D : Le temps des choses simples
Ces derniers jours, l’imprimante 3D a un peu tourné et j’ai continué d’imprimer les éléments de ce Kickstarter sur lequel j’ai pledgé il y a maintenant plus de 3 ans (septembre 2017). J’ai bientôt terminé car j’en suis aux stretch goals (dont cet ensemble de meubles pour quartiers d’équipage).
Comme quoi, avant de pledger sur un kickstarter de fichiers STL en se disant : “Wouah ! J’ai plein de fichiers pour 40 £”, il faut aussi se dire “mais ça va me prendre 3 ans avant de tout imprimer”. Cela permet de relativiser et de se retenir un peu avant de cliquer. Enfin, en théorie !
Pour autant, je suis bien content d’avoir pris le temps de les imprimer, car l’autre danger du fichier STL, c’est que quand on les a achetés, on les stocke sur son disque dur et on les oublie. Du coup, le fait de les imprimer systématiquement, cela permet de les avoir sous la main immédiatement si nécessaire pour jouer. Par contre cela nécessite ensuite de les stocker (pour cela vider des boites de Ferrero Rocher et de glaces la Laitière. C’est pas le plus difficile) et de les peindre… Encore 3 ans ?
Carnevale : une venise modulaire
Quand j’ai commencé à acheter des figurines du jeu Carnevale de chez TT Combat, je suis tombé sur cette image (ci-dessus). Et mon sang n’a fait qu’un tour avant que je me dise : “il faut que tu fasses pareil”. Et puis mon sang a fait un deuxième tour et je me suis dit : “Non, tu peux faire mieux”. Et c’est là qu’est né le projet de faire une table de jeux de figurine comportant plusieurs hauteurs (rues et canaux) et surtout de la faire modulaire pour que l’on puisse configurer la table de plein de façons différentes tout en utilisant un nombre de “dalles” réduites.
Je me suis donc dit : “prend des dalles de 30 x 30 cm”. C’est divisible par 2,5 cm (1 pouce) et donc adaptable à plein de jeux d’escarmouche de Carnavale à Infinity en passant par Kill Team ou autre. On peut ainsi avec 10 dalles faire des tables de 90 x 90 ou de 60 x 60 ou de 60 x 120. Ce que je voulais aussi, c’est que ce soit compact pour être empilable et stocké dans un minimum d’espace.
Ces dalles comporteraient donc une partie “rue” qui serait surélevée de 3 à 4 cm (l’épaisseur d’une planche d’isolation en polystyrène extrudé) par rapport au côté “canal”. Le but, c’est que l’épaisseur totale ne dépasse pas 5 cm. Les bâtiments, ponts et autres éléments de décor seront rapportés sur ces dalles selon la configuration voulue du terrain.
Je me suis donc mis à concevoir la configuration idéale de chaque dalle pour avoir des espaces aussi diversifiés que possible en restant sur une base de 10 dalles. J’ai donc commencé par recouper chaque dalle en 9 (3×3) carrés de 10 cm de côté et j’ai décidé de faire un petit schéma sur Excel pour visualiser ce que cela pourrait donner en faisant un placement aléatoire de 9 dalles en carré.
Le schéma ci-dessous montre les types de dalles (en bleu ce sont les canaux) et leur position selon la rotation de la dalle. Puis avec un tirage aléatoire de 9 dalles dans chaque position. J’en suis venu à choisir la seconde série de dalles qui donne pour moi un résultat plus proche d’une ville avec des canaux mais avec quand même des placettes pour des affrontements plus larges. Je me suis inspiré grandement pour le second set du set de tuiles que propose TT Combat en guise de plateau de jeu. Il semble qu’ils aient bien pensé leur coup.
Ensuite venait le problème du raccordement des dalles entre elles. Si les canaux ne posent pas trop de problème, le niveau des rues, lui, se compose de trois éléments qui ne se raccordent pas forcément entre eux : les rues, les trottoirs et les emplacements de bâtiments.
Pour ce qui est des emplacements de bâtiments, j’ai pour l’instant éludé le problème en me disant que de toute façon la base du bâtiment viendrait recouvrir le trottoir ou la rue et ne poserait pas de gros problème esthétique, l’attention étant surtout mise sur le bâtiment et non sur sa base.
Par contre pour les rues, il me fallait les structurer pour qu’elles puissent être continues d’une dalle à l’autre quelque soit la dalle voisine et leur position relative. J’ai donc poussé mon schéma de modularité un pas plus loin en esquissant la position des rues. Ci-dessous, vous voyez le résultat : en bleu : les canaux, en gris foncé : les rues, en blanc : les trottoirs et places. J’ai ensuite repris les dispositions précédentes et les ai meublées avec des bâtiments (en gris-vert), des ponts (en gris clair).
Enfin, je me suis dit que je ne pouvais pas découper les carrés de 10 x 10 cm en 3 comme je l’avais fait ci-dessus, mais en 4 pour avoir des espaces calés sur des trames de 2,5 cm, soit 1 pouce. Les rues feront donc 5 cm de large et les trottoirs 2,5 cm, ce qui semble plus harmonieux. Pour finalisé, je me suis dit que je pouvais meubler aussi les canaux avec des pontons de 2,5 cm de large pour pouvoir jouer aussi sur ces éléments de décor et amener du foisonnement et du chaos dans l’agencement du décor.
Voilà. C’est un peut touffu comme explication, mais je voulais pas faire un roman non plus. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à laisser un commentaire, je tâcherais d’apporter des précisions. Et maintenant en route pour la nouvelle étape : comment réaliser tout cela…