Je complète l’impression 3D des stretchs goal du kickstarter “28mm Modular Sci-fi Buildings and Scenery” de Hayland Terrains. Il m’en reste encore une bonne série à imprimer (48 fichiers). Je suis dessus depuis maintenant un bon moment mais il y avait une quantité astronomique d’éléments mobilier à imprimer : plus de 300 fichiers. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’avais pledgé à l’époque, me rendant pas bien compte du temps qu’il faudrait pour tout sortir…
J’ai par ailleurs commencé à peindre ces éléments mobiliers en attendant de pouvoir les utiliser en jeu. J’ai commencé par les mobiliers fantasy, étant le setting le plus utilisé. C’est sûr que le laboratoire Sci-fi viendra bien après le mobilier de la taverne médiévale, dans l’ordre de priorité de peinture. Je vous montrerais ça bientôt…
Si quelqu’un sait à quoi correspond la petite porte que l’on voit sur le bas côté à trois travées à gauche du transept, je serais curieux de savoir à quoi elle sert. Elle semble déboucher un bon mètre voire deux au dessus du sol. Laissez un commentaire pour édifier la communauté…
J’ai aussi reçu les leds et le petit interrupteur avec la batterie pour illuminer la cathédrale de l’intérieur. Il serait dommage que l’on ne puisse pas profiter de la lumière à travers les vitraux. En soirée, cela devrait être top.
Maintenant que j’ai terminé un des deux bas-côtés, je commence à percevoir la taille de la maquette une fois terminée. Vous pouvez voir sur les photos : le bas-côté fait la longueur de mon clavier…
Le socle et son carrelage en damier, me font penser que, bien que je me sois souvent rendu sur le parvis, je crois bien n’être jamais entré à l’intérieur… Quelle erreur ! Maintenant il va falloir que j’attende certainement un bon moment avant de pouvoir le faire. Je ne pensais pas à l’époque que je serais un “bâtisseur de cathédrale”… Un petit… en modèle réduit…
Il suffit que l’on évoque les amazones pour faire naître en moi des images de “macho women with swords” qui sont comme un cocktail irrésistible de sexe et de violence. Certains kickstarter en jouent… et gagnent !
A ce jeu là, je perds toujours. C’est comme une catharsis (du grec : “purification, séparation du bon avec le mauvais”). Je laisse les adeptes de Freud et de Lacan en déduire ce qu’ils veulent…
Pour ce qui concerne les figs, on a là des modèles en métal qui sont aussi fines que leur permettent la matière, avec un certain côté old school dans la sculpture, pas toujours très dynamique…
Cela fera en tout cas une belle petite troupe d’amazones bien badass avec un coté grec tout droit sorti d’une série B d’hollywood, jupettes flottante et plastron moulant de rigueur. Le pendant féminin de 300. Ah. Catharsis, quand tu nous tiens…
Voici une de mes marque de figurine préférée : Midlam Miniatures. C’est un atelier britannique très prolifique qui ne se finance quasiment que par Kickstarter, mais fait des petits KS d’une dizaine de figurines à la fois, sur des thématiques bien spécifiques. Leurs thématiques préférés sont les Villageois et/ou les hobbits. Ce qui me correspond parfaitement. J’ai participé à au moins une demi-douzaine de leurs KS et je n’ai jamais été déçu.
Comme vous pouvez le voir, ce sont des figurines métal old scool qui sont certainement sculptées à la main mais avec toujours autant de charme. Moi je suis fan !
Le seul défaut, c’est qu’elles sont coulées sur un socle à l’ancienne de taille variable. Ce n’est pas vraiment un problème, sauf lorsque, comme moi, vous désoclez toutes vos figs pour les monter sur socles transparents. Quelle galère pour découper le métal et retirer la galette constituant le socle.
Enfin. comme on dit : patience et longueur de temps… Et la patience, c’est pas ce qui me manque….
Ce qui est beau avec Games Workshop, c’est qu’il ne font aucune concession aux lois de la physique lorsqu’il s’agit de concevoir une figurine. Les nains font une machine volante ? Un dirigeable ? Oui mais en bronze et en laiton, avec un look de fer à repasser accroché à une cocotte minute ! Comment ça plus léger que l’air ? Léger ? C’est une insulte pour un nain !
En tout cas, cela donne de sacrées figurines (ou plutôt dans le cas présent on pourrait qualifier cela de maquette, vu le nombre important de pièces à assembler). Autant je n’aime pas trop les figurines d’AOS, autant je trouve leurs quelques véhicules, assez stylés. Bien plus que ceux de 40k qui n’ont pas la folie de ceux d’AOS.
Dans 40k, j’ai l’impression de me retrouver avec des chars de la première guerre mondiale, des trucks GMC, ou des moto-cross un peu pimpés. Dans AOS, la rareté des véhicules en fait des pièces assez extraordinaires où l’originalité transcende le “comment ça marche”. TGCM comme on dit !
Moi, ce que je préfère dans les équipes de Blood Bowl, c’est les cheerleaders. Alors quand un kickstarter me propose de pledger sur une équipe de cheerleaders sans avoir à commander toute une équipe de joueurs sans intérêt, je craque. C’est forcé…
Donc voici l’équipe de cheerleaders demi-elfes du KS de Loec Priestess, produites par Generic Miniatures (espagne), sculptés par Claudia Rodriguez Del Valle et tirés en résines par les polonais de Kazrak Miniatures. La qualité de production est excellente, même si les photos sur-exposées ne rendent pas honneur aux figs qui ont un petit coté “manga” qui, n’étant pas trop marqué, n’est pas pour me déplaire.
Voila un projet terminé que j’ai commencé il y a quelques temps : Monter et peindre un Faucon Eldar de Warhammer 40000. En fait j’ai acheté cette maquette dans l’idée non pas de la jouer à 40 k mais de m’en servir au besoin dans un JdR Sci-Fi. Son look rappelant un peu les chasseurs Cylon, je me suis dit qu’il pourrait passer pour n’importe quel vaisseau spatial aux yeux de néophytes.
Le montage est très rudimentaire et le vaisseau est plus proche de la complexité de montage d’une figurine que d’une véritable maquette. La vraie difficulté réside dans la peinture, où j’ai essayé de faire des dégradés et des éclaircissements à l’aérographe (ca se voie pas trop avec le mauvais éclairage des photos).
Reste maintenant plus qu’à faire un scenario avec une attaque de vaisseau alien, où mieux, comme dans le début de la série post-apo allemande “Tribes of Europa” sur Netflix qui commence comme ça. Je vous la conseille d’ailleurs, elle est vraiment très bien…
Heresy Lab est une marque italienne qui fait des figurines en résine de très grande finesse et dont la qualité de tirage ne m’a jamais déçu. Essentiellement des proxys pour Warhammer, ils ont une gamme de figurines dont je suis très friand : les citoyens du vieux monde. J’aime bien, à l’inverse de la tendance des figurines de Games Workshop, les figurines de “Townsfolk” qui dépeignent des gens du commun dans des activités du quotidien. Les guerriers sur-vitaminés dans des armures surdimensionnées m’ennuient.
Les figurines que vous voyez sont issues d’un kickstarter dédié à ces citoyens, accompagnés d’une série de templiers (une escouade masculine et une féminine). Devinez celle que j’ai pris…
Je vous laisse admirer les figurines et constater avec moi leur seul petit défaut : les proportions de pas mal de modèles sont un peu bizarres. Moi j’ai l’impression que la plupart des figurines ont les jambes trop petites par rapport au reste du corps. C’est surtout sensible sur les modèles féminins. Elles sont un peu basses du cul !
Vous vous souvenez peut-être de mes essais infructueux pour maîtriser une partie complète de Birthright, de TSR, paru en 1995 (Ca nous rajeunit pas). J’ai essayé de gérer ça avec des tableurs excel, du visual basic, de le faire juste en roleplay,… Rien n’y faisait : c’était une usine à gaz où seul un MJ à temps plein pouvait espérer gérer quelque-chose correctement. Et pourtant, tellement de perspective en vue : jouer un personnage dirigeant de sa propre nation, église, guilde ou école de magie, avec d’autres joueurs aux buts et ambitions parfois communes, et souvent antagonistes…
Et voila-t-il pas que je tombe, il y a quelques mois, sur le projet de Seeds of Wars développé par les belges de Specta Solutions, qui se propose de revoir les règles de gestion de domaines de Birthright, les déconnecter de celles de D&D (j’ai toujours trouvé le principe de personnage à classe et niveau, incompatible avec le fait de jouer des régents), et refonder un monde sur ses nouvelles bases. Mais surtout de proposer avec le jeu, le développement d’une application permettant de gérer les domaines de façon simple et rapide… Alléluia !
Aux classiques domaines d’Ordre, de Foi, de Commerce et de Magie, Seeds of Wars ajoute des domaines de Culture qui manquaient cruellement à la version de TSR basée uniquement sur les 4 classes principales (Guerrier, Clerc, Voleur et Mage)… De plus, les règles de gestion de domaines sont complètement indépendantes des règles que vous utilisez pour gérer vos personnages joueurs. Ce qui va me permettre certainement de faire le lien avec mes règles maison (cf les arpenteurs de l’éternité).
Enfin, SoW ajoute plusieurs types de réseaux, inspirés des routes commerciales de birthright, en correspondance avec chaque type de domaine. On retrouve les routes commerciales produisant des Marchandises, les pèlerinages produisant de la Piété, les lignes telluriques, produisant de l’Arcane et des liens culturels produisant de l’Empreinte. ressources qui pourront être utilisées en sus des classiques ressources de Fortune et d’Influence.
Le nouveau système complète et perfectionne à merveille l’ancien, sans le complexifier. Il clarifie bien des aspects et semble d’utilisation plus simple. Il n’en fallait pas plus pour me décider à préparer une campagne de Seeds of Wars à grande échelle en faisant appel à vous, tous mes joueurs éparpillés dans toute la France et qui pourraient être réunis par une version en ligne. En attendant que l’appli de SoW sorte et puisse être testée, j’ai hâte de me plonger dans la partie “univers” de SoW et de découvrir le monde et les factions de “Cérès” le monde conçu pour le jeu (vous voyez la map ci-dessous). Je vous en parlerais dans un autre article dès que j’en ai finit la lecture.
Je continue opiniâtrement ma peinture des figurines de Descent V2. J’en ai fait 92 avec ces trois là. Je me rends compte que la photo ne rends vraiment pas compte des nuances. Il faut vraiment que je me consacre à la réalisation d’une “light box” pour pouvoir prendre des photos avec un éclairage qui permettra d’apprécier un peu mieux le travail réalisé…