Après avoir joué à Brass : Lancashire et à Steam, il était nécessaire de tester Brass : Birmingham (3), le dernier de la “trilogie” de Martin Wallace. Classé 3éme sur BGG et à ce titre sur le podium derrière Gloomhaven et Pandemic Legacy saison 1 et avoir détrôné Terraforming Mars , ce jeu (doit-on parler de chef-œuvre ?) vient reprendre 12 ans plus tard le premier opus (Lancashire paru en 2007 et classé 19éme) pour l’améliorer encore si cela était possible.
Après une première partie, il semble en effet que les possibilités stratégiques sont très larges et nous n’avons fait qu’effleurer les possibilités du jeu. Quand on regarde notre plateau joueur à la fin de la partie, nous n’avons développé qu’un tiers des améliorations possibles. Sur le plateau, nous n’avons occupé que la moitié de celui-ci, essayant de se regrouper pour profiter des synergies apportées par les réseaux des autres joueurs.
Car dans Brass, le réseau que l’on construit peut être librement utilisé par chacun. De même, les ressources que l’on produit peuvent être utilisés par tout le monde. Seules les usines que l’on construit sont privées. Et encore, elles peuvent changer de main en cas de pénurie. Cela oblige donc à développer son jeu en y intégrant le jeu des autres joueurs ce qui en fait l’opposé d’un jeu “autiste”.
Là encore, je pense que le jeu est parfait pour 4, mais à 3 joueurs, il tourne très bien aussi. Faire attention toutefois, la mise en place pour 3 joueurs est erronée (il ne faut pas mettre la première carte de la défausse, sinon les joueurs n’auront pas le même nombre d’action).
Sur le plan du Glamour, là encore, on est au top. Qui n’a jamais rêvé de passer ses vacances à Birmingham (je sais de quoi je parle, je l’ai fait !) Mais ça fait partie de ces jeux où le gameplay dépasse la thématique, comme Le Havre, ou Barrage… Pour reprendre la thématique minière, Brass fait partie des jeux que l’on creuse avec délectation pour en extraite la pépite qui saura nous donner la clef de la victoire.