Y’en a qui sont fort pour trouver des titres, mais alors là, on a décroché le pompon avec ce jeu de placement d’ouvrier (incas) de Pixie Games : Tawantinsuyu. Le nom nous est resté dans la tête comme un mot de démence (référence à Hystoire de Fou de Denis Gerfaud) et on en a même fait des chansons sur le thème de “happy birthday”… Je ne sais pas si c’est un bon plan marketing. L’avenir nous le dira.
Toujours est-il que nous avons testé ce jeu à trois joueurs. C’est du pur placement d’ouvrier sur une pyramide à base pentagonale (du coup je ne sais pas comment cela s’appelle : un pentaèdre ?). Les joueurs se partagent les ouvriers disponibles (divisés en 5 castes : guerriers, prêtres, artisans, architectes et coursiers) et collectent des ressources (patates, maïs, pierre et or) qui servent à produire des bâtiments et des statues, à tisser des étoffes, à faire des offrandes aux dieux et à enrôler des armées pour aller combattre et ramener d’autres ressources. La principale monnaie est la patate, ça ne s’invente pas…
Le jeu est plutôt bien conçu, mais prends, je pense, toute sa saveur à 4 joueurs et non à 3 (nous ne nous sommes pratiquement jamais retrouvé à saturation sur le plateau). La dévotion aux dieux fait partie du mécanisme principal du jeu : entre le déplacement du grand prêtre, les cartes dieux et les statues de dévotion.
Construire une statue de dévotion est d’ailleurs un “must do” si vous voulez scorer. Mais je pressens qu’il y a d’autres stratégies gagnantes car le nombre d’options de jeu disponible est très vaste. Il faudra certainement confirmer cet aspect sur d’autres parties.
Seul regret, il manque un petit peu de fluff qui nous dirait par exemple ce que veut dire le titre Tawantisuyu et quel sont les dieux que nous passons la partie à adorer (que nous avons surnommés “zig-zag”, “spirale” ou “4 carrés”, suivant les symboles qui les représentent sur la carte – cf ci-dessous).
Ne pas oublier que l on peut jouer des cartes dieu au début pour en prendre les ressources ou effectuer des constructions. Cette séquence d'”ouverture” va beaucoup influer sur la stratégie que l’on va pouvoir adopter pour la suite.
Bien sûr. C’est ce que je voulais dire par “must do”. Il semble que ce point de départ soit d’une importance cruciale.