Après l’unboxing, on redéballe le jeu pour cette fois une première partie test d’Anachrony à deux joueurs (Covid oblige…). La mise en place est facilitée par l’utilisation des présentoirs de rangement des pions, car on ne peut pas dire que le jeu en manque. Le nombre de pions et de marqueurs est proprement hallucinant. Le plateau de jeu, lui, est relativement simple et consiste essentiellement en des espaces de placement des ‘ouvriers’.
L’originalité vient de la piste de temps qui se distingue par l’insertion en son centre d’un évènement ponctuel : le cataclysme, autour duquel le jeu est organisé. Non content de compter les tours, on va enregistrer sur cette piste de temps les “emprunts” que l’on va faire sur les générations futures et on va utiliser notre possibilité de voyager dans le temps pour les rembourser avant même de les avoir empruntés. Un concept original donc, et une mécanique qu’il faudra un peu de temps pour bien prendre en main, car absolument contre-intuitive. Par contre cela fait tout le sel du jeu.
Avant le cataclysme, dont l’avènement est connu de tous du fait de nos pouvoirs temporels, il faut se préparer à son avènement, en amassant des ressources et en préparant le monde d’après. Dès lors que le cataclysme a eu lieu, l’objectif du jeu change et cela devient dorénavant une course à celui qui quittera la terre au plus vite tout en assurant les conditions de la survie de son peuple. Le plateau d’actions change aussi et celles-ci deviennent plus rares et ne se renouvellent plus. L’urgence se ressent vraiment au niveau du jeu et il est bien difficile de se sauver sans y laisser quelques plumes…