C’est vrai que je préfère quand un jeu coopératif est difficile. Ca rajoute de la tension et évite les parties apéros où il y en a un qui réfléchit et les autres qui trinquent. Avec Aeon’s End, tous les joueurs dégustent ! Comment dire : même en mode facile, voire en trichant un peu sur les bords, on se fait tataner par ces satanés monstres. Petit extrait de nos stats, assez évocateur : 19 parties, 4 victoires !
Et pourtant on en redemande tellement le jeu est bon. Sinon, comment expliquer qu’on soit assez motivé pour enchainer 15 défaites. L’équilibre du jeu est tel que, jusqu’au dernier moment, la partie est extrêmement serrée et l’espoir de vaincre toujours à portée de main. Jusqu’à ce qu’un dernier déchaînement de la némésis balaye tout.
La thématique est simple : vous incarnez des mages dans une ville, dernier refuge de l’humanité; assiégée par des monstres, lorsque soudain l’un d’entre eux fait une percée. En face de cette némésis, 4 mages de la brèche s’avancent pour essayer de sauver le dernier refuge de l’humanité. A l’aide de leurs sorts, activés sur des brèches ouvertes sur le plan de la magie et chargés de l’énergie des cristaux de pouvoir, ils vont essayer de déjouer les manœuvres de la némésis qui menace de tout dévorer.
La base du gameplay est un deck building où vous ne mélangez jamais votre deck et où l’offre de carte est connue au départ et invariable durant toute la partie.
Ca parait basique, et bien pourtant la re-jouabilité est énorme car chaque Némésis dispose de mécanismes de jeux (pour ne pas dire une IA) particuliers qui font que les joueurs devront adapter leur manière de jouer, le panel de sorts dont ils vont pouvoir disposer, voire la composition de leur équipe avant de trouver la combinaison qui leur permettra de vaincre la créature. Et des Némésis, il y en a un paquet, et des mages aussi, et des sorts aussi, et des cristaux aussi, et des reliques aussi ! Au bout de près de 20 parties, je nous considère comme encore débutants, c’est dire…
Ne faut-il pas tendre l’autre joue ? Vas-y ! Remets en place le jeu ! On va se le faire, cette fois !